Le gouvernement a mis en place un dispositif expérimental nommé “pack nouveau départ” dans le Val d’Oise pour aider les femmes victimes de violences conjugales à quitter leur domicile et à obtenir rapidement une aide professionnelle, des prestations sociales, un hébergement d’urgence et un suivi psychologique. Voici les détails de cette mesure destinée à épauler les femmes en danger.
Le “pack nouveau départ” est un dispositif expérimental initié par le gouvernement pour aider les femmes victimes de violences conjugales à partir de leur domicile en toute sécurité. Cette aide est destinée à lever les obstacles qui se dressent devant elles au moment de leur séparation avec leur conjoint violent. Cette mesure a été lancée par Isabelle Lonvis-Rome, ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, à la préfecture du Val d’Oise, quelques jours avant la journée internationale des droits des femmes.
Quels sont les avantages de ce dispositif ?
Le “pack nouveau départ” offre une kyrielle d’aides pour les femmes qui quittent leur domicile après avoir été victimes de violences conjugales. Cette aide financière est accompagnée d’un soutien professionnel, de prestations sociales, d’un hébergement d’urgence, d’une garde d’enfant et d’un suivi psychologique. Ces aides sont débloquées dès qu’une femme signale sa situation auprès d’une personne référente, qu’il s’agisse d’une association, d’un médecin ou d’un maire.
Comment fonctionne le dispositif ?
Le dispositif est simple : une fois qu’une femme signale sa situation auprès d’une personne référente, le référent unique de la CAF est contacté pour déclencher une priorité pour cette femme. Cette aide est destinée à faciliter les démarches administratives pour les femmes qui sont souvent désemparées lorsqu’elles quittent leur domicile. Le but est de leur offrir un soutien rapide et efficace pour les aider à se reconstruire après avoir subi des violences conjugales.
Un dispositif qui sera étendu dans toute la France
Au cours de l’année 2023, le “pack nouveau départ” sera expérimenté dans quatre autres départements, dont un en outre-mer et un en zone rurale. Ensuite, le dispositif devrait être étendu à tous les départements français d’ici la fin de l’année 2025 ou début d’année 2026.