Chaque année le Time réalise une liste des « femmes de l’année ». Celle de l’année 2025 vient tout juste de sortir. Actrices, chanteuses, sportives, militantes, ce sont des profils variés qui constituent cette liste.
Artistes et sportives
Nicole Kidman, à l’affiche de Babygirl est nommée parmi les femmes de l’année pour sa force de travail et sa persévérance. De plus, elle a décidé d’utiliser sa célébrité pour mettre à l’honneur les femmes réalisatrices souvent sous représentées dans le milieu cinématographique. De son côté l’islandaise Laufey est une jeune artiste de la génération Z qui transmet le jazz traditionnelle à cette nouvelle génération. Elle a réussi à transmettre un véritable message louable d’affirmation de soi au près de la nouvelle génération. L’actrice et chanteuse néo-zélandaise Anna Sawai, à elle aussi, été nommé pour un combat particulièrement fort. D’origine japonaise, l’artiste se bat pour une plus grande visibilité des femmes asiatiques à Hollywood. Un combat important pour la diversité et le féminisme. L’écrivaine Raquel Willis est nommée dans le liste de femmes de l’année pour son combat féministe de la liberté de disposer librement de son corps en tant que femme. Elle est à l’origine de plusieurs marches à grande échelle pour protester contre les violences à l’égard des personnes transgenres noire. Selon elle « notre société n’est pas préparée à honorer l’identité queer ou transgenre ».
Si il y a une autre industrie qui met les femmes particulièrement à l’écart, c’est bien le secteur du sport de haut niveau professionnel. Jordan Chiles, gymnaste américaine et A’ja Wilson, basketteuse américaine sont quotidiennement au coeur de la lutte pour l’égalité femmes-hommes dans le sport. Pour les deux athlètes, l’année passée a été riches en succès, notamment aux Jeux Olympiques de Paris 2024. A’ja marque notamment l’histoire du basket-ball féminin en étant la première athlète à marque 1.000 points en une seule saison.
Et des icônes du militantisme féminin
La mannequin américaine Olivia Munn fait partie des femmes nommées dans cette liste annuelle. En 2023, elle est diagnostiquée d’un cancer du sain. Elle raconte alors son parcours de santé sur les réseaux sociaux. Grâce à sa prévention, l’Institut de nationale du cancer note une nette augmentation de tests de dépistage effectués. Time salue sa mobilisation bénéfique pour la santé des femmes. Amanda Zurawski, elle, est une activiste féministe américaine. Elle a décidé de mener un combat important vis-à-vis des droits de femmes : les droits reproductifs. Alors qu’elle vivait au Texas, elle n’a pas pu recevoir les bons soins pour passer une grossesse saine et en bonne santé. « J’ai du attendre que le bébé meure dans mon ventre ou que je sois aux portes de la mort avant de pouvoir recevoir des soins. » Depuis cette expérience traumatisante, elle se bat pour que les femmes puissent disposer des soins nécessaires pour leur santé et leur vie, lorsqu’elles sont enceintes. Aussi militante pour les droits des femmes, la gambienne Fatou Baldeh lutte pour mettre fin aux Mutilation Génitales Féminines. Elle insiste sur le fait que de faire subir cela à des petites fille ne peut pas se justifier au nom de la tradition. De son côté, la défenseure de l’environnement Purnima Devi Barman a, grâce à sa mobilisation, fait évoluer le statut des cigognes argalas. Si elles étaient en voie de disparition elle sont désormais « quasi menacées » grâce au travail de la biologiste.
Nommée parmi les 100 femmes les plus influentes par le Time en 2020, Claire Babineaux-Fontenot rejoint le classement cette année. C’est pour sa lutte contre la faim aux États-Unis que la PDG de Feeding America est reconnue. De son côté la PDG de Bobbie, Laura Modi rejoint le classement en récompense à sa lutte pour que les mère qui n’arrive pas à allaiter leur enfant ai toujours du lait maternisé. Cette année, une française est saluée pour sa force et son courage. Il s’agit de Gisèle Pélicot. Alors qu’elle découvre avec horreur qu’elle est droguée, violée et livrée par son mari à d’autres hommes depuis 10 ans, la mère de trois enfants ce bat avec un dignité et une forte déconcertante. Elle rend son procès public, exprime haut et fort que le honte doit changer de camp. Elle devient un symbole de la luttes contres les violences sexuelles faites aux femmes.