Pauline Ferrand-Prévot, remporte sa première médaille d’or olympique en VTT cross country lors des JO de Paris 2024. La championne est une figure emblématique du cyclisme féminin. À 32 ans, cette Rémoise accumule les titres, avec quinze couronnes de championne du monde dans diverses disciplines (route, cyclo-cross, VTT, gravel, etc.).
Une championne aux multiples facettes
Elle a enfin atteint son objectif olympique à Elancourt, la coureuse suivante finit plus de 4 minutes derrière elle, un véritable exploit ! Ferrand-Prévot se prépare déjà pour un nouveau défi la saison prochaine : revenir sur la route et participer au Tour de France. Sa carrière, marquée par de nombreux rebondissements, est celle d’une athlète unique et déterminée.
Lorsqu’elle s’exprime, Pauline affiche souvent un sourire éclatant et une grande franchise. Elle préfère la solitude et se retire souvent chez elle ou en camp d’entraînement, loin des regards extérieurs. “Je me sens mieux quand je suis seule”, avoue-t-elle.
Une athlète parfois mystérieuse
Pour suivre ses activités, il faut souvent se contenter de ses publications sur Instagram, où elle partage des moments avec sa famille, son compagnon Dylan van Baarle (cycliste néerlandais et vainqueur de Paris-Roubaix en 2022), ou son chien. “Discrète”, selon son entourage, “PFP” est insaisissable, même au sein de la Fédération française de cyclisme où ses décisions peuvent sembler imprévisibles.
En novembre dernier, son absence à un rendez-vous médiatique prévu de longue date a surpris ses supporters. “Avec Pauline, parfois, c’est difficile d’obtenir des informations, elle impose son propre rythme”, explique Yvan Clolus, manager des Bleus et ancien entraîneur personnel de “PFP”.
“Je me suis coupée de tout et ça a été bénéfique. Les gens disaient : ‘tu as l’air triste’. Mais en fait, j’ai vécu mes meilleurs moments parce que je n’avais de comptes à rendre à personne”, a-t-elle déclaré lors de sa première prise de parole publique de l’année. “Ce sont des choix qui peuvent être mal interprétés, même dérangeants”, analyse Clolus.