La vidéo d’une jeune femme capturée par des miliciens du Hamas, sous les yeux de son compagnon, renseigne sur les violentes attaques et prises d’otage de centaines d’Israéliens le 7 octobre. Plus de 800 morts et 2400 blessés sont recensés sur ces attaques. Sur la vidéo, la jeune femme s’appelle Noa Argamani. C’est une étudiante israélienne de 25 ans qui était présente à un festival de musique, dans la nuit de vendredi à samedi, près du kibboutz Reim, à quelques kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza.
250 personnes tuées lors de la Rave Party
Des milliers de jeunes, israéliens et étrangers, avaient dansé jusqu’à l’aube dans une rave party quand des commandos du Hamas les ont surpris, massacrant environ 250 personnes. La fête a tourné au drame lorsqu’un millier de combattants du Hamas ont traversé la frontière samedi matin, lançant leur offensive sur Israël à moto, en camionnette, avec des bateaux rapides ou des planeurs motorisés. Des gens fuyaient vers leurs voitures pendant que des tirs résonnaient.
📹 La vidéo glaçante d’une jeune femme capturée par des miliciens du Hamas témoigne des violences des attaques palestiniennes sur Israël.#Isarel #Gaza #StopViolenceAgainstWomen #NoaArgamani #Festival #Kidnapping #Terrorisme pic.twitter.com/bcDU2KwmHe
— The Women’s Voices (@TheWomensVoice1) October 9, 2023
“Ils ont massacré les gens de sang-froid”
Des bénévoles en état de choc, appelés à collecter les corps, ont raconté lundi la tuerie à laquelle ils ont assisté. “Ils ont massacré les gens de sang-froid d’une façon absolument inconcevable”, témoigne Moti Bukjin, le porte-parole de Zaka, une organisation spécialisée dans les premiers secours ainsi que la collecte et l’identification des corps conformément à la loi juive. “Ils sont juste allés abattre des gens dans leurs voitures”, a-t-il raconté à l’AFP.
Noa Argamani kidnappée, comme des dizaines d’autres
“J’ai vu Noa dans la vidéo, affolée, terrorisée. Je ne peux pas imaginer ce qui lui a traversé l’esprit, la panique qui l’a saisie, lorsque ces ordures la retiennent et ne la lâchent pas”, a confié le frère de la jeune femme à la chaîne israélienne.
Le père de Noa lance un appel
Face au désespoir, le père de Noa a lancé un appel. “Toute ma vie, j’ai protégé Noa. C’est mon enfant unique”, a-t-il témoigné. Toujours sur Canal 12, il a partagé sa douleur à l’idée de ne pas retrouver sa fille. “Je n’ai pas pu la défendre. Où es-tu Noa ?”, a-t-il lancé, avant de fondre en larmes. D’après le Wall Street Journal, un responsable du Hamas a reconnu que le groupe armé avait “perdu le contact avec certains des miliciens détenant des otages”.
Poursuivre la lecture >> Un an après la mort de Mahsa Amini en Iran : la lutte contre l’obligation du voile