Mary Hanna, 69 ans, est la cavalière la plus âgée des Jeux Olympiques de 2024. La cavalière remplaçante qui représente l’Australie dans la discipline équestre du dressage, a concouru à six éditions des Jeux Olympiques.
Une carrière olympique qui débute en 1996
Née Hanna Sutherland, Mary Hanna grandit à Melbourne et fréquente la Macarthur State School à Victoria avant de poursuivre ses études au Presbyterian Ladies’ College de Melbourne. Elle obtient un Bachelor of Arts, tout en maintenant sa passion pour l’équitation. Elle est mariée à Rob Hanna, chef d’équipe d’Equestrian Australia.
Elle commence sa carrière en dressage équestre sous la tutelle de Kyra Kyrklund et Clemens Dierks, et en 2023, elle est entraînée par Patrik Kittel.
Sa carrière olympique commence en 1996 à Atlanta avec Mosaic, suivi de participations à Sydney 2000 et Athènes 2004 avec Limbo, Londres 2012 avec Sancette, Rio 2016 avec Boogie Woogie, et Tokyo 2020 avec Calanta.
Doyenne des cavalières aux JO depuis 10 ans
Au fil des années, Mary Hanna obtient des résultats variés aux Jeux Olympiques. En 1996, elle se classe vingt-quatrième dans l’épreuve individuelle. En 2000, elle termine trente-quatrième en individuel et sixième par équipe.
Les Jeux de 2004 la voient se classer trente-neuvième en individuel. En 2012, elle obtient la quarante-troisième place en individuel et la neuvième en équipe, étant la dernière concurrente australienne à se qualifier pour ces jeux.
À 61 ans, elle établit un record en devenant l’athlète australienne la plus âgée à participer aux Jeux Olympiques. C’est toujours le cas pour ces Jeux Olympiques de Paris où à 69 ans, elle reste doyenne de la compétition.
Troisième lors du Grand Prix CDI3 de Biarritz en 2011
En plus de ses participations olympiques, Mary Hanna a également brillé dans d’autres compétitions internationales. Elle termine troisième lors du Grand Prix CDI3 de Biarritz en 2011 et septième au Grand Prix CDI3 de Compiègne en 2012. Elle obtient également de bons résultats à Hambourg, Mannheim et Vidauban la même année.
En 2014, elle se qualifie pour la finale de dressage de la Coupe du monde FEI à Lyon, où elle se classe quinzième. Aux Jeux équestres mondiaux de 2014 en Normandie, elle termine dixième en dressage par équipe et vingt-neuvième en individuel.
En 2016, elle se qualifie de nouveau pour la finale de la Coupe du monde à Göteborg, où elle se classe quinzième. Plus tard, lors des Jeux Olympiques de Rio 2016, elle termine neuvième en équipe et trente-neuvième en individuel. Sa longévité et son succès lui ont valu une reconnaissance internationale et une place spéciale dans l’histoire de l’équitation australienne.
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