L’actrice Blake Lively porte plainte contre Justin Baldoni, sa co-star et réalisateur du film Jamais plus (« It ends with us » en VO), pour harcèlement sexuel et diffamation.
Une ambiance de tournage hostile
La plainte de Blake Lively révèle notamment une réunion générale, tenue le 4 janvier 2024, où elle a affirmé que Justin Baldoni et Jamey Heath, également producteur du film qui dénonce les violences conjugales, avaient créé un environnement de travail hostile. Elle les accuse de comportements inappropriés et de harcèlement sexuel. Selon ses déclarations, il était impossible pour elle et le reste de l’équipe de retourner sur le plateau tant que leur comportement n’aurait pas changé.
Parmi les allégations de Blake Lively figurent plusieurs faits graves : Justin Baldoni aurait improvisé des scènes de baisers sans consentement préalable ; Jamey Heath lui aurait montré une photo nue de sa femme ; les deux hommes auraient évoqué leurs anciennes addictions à la pornographie devant elle ; Justin Baldoni et Jamey Heath seraient entrés dans sa caravane sans autorisation, à des moments où elle se changeait, était nue ou allaitait.
Après cette réunion, la société de production Wayfarer a engagé un coordinateur d’intimité sur le plateau, ce qui a permis une amélioration suffisante des conditions pour que Lively termine le tournage.
La première plainte de Blake Lively pour harcèlement sexuel
Lors de la campagne de promotion du film Jamais plus, de nombreux fans ont remarqué que les deux acteurs principaux, Blake Lively et Justin Baldoni, n’apparaissaient jamais ensemble.
Le scandale a éclaté lorsque Blake Lively a déposé une plainte contre Justin Baldoni, le studio Wayfarer, le PDG de Wayfarer, Jamey Heath, et d’autres parties, accusant une campagne de diffamation et détaillant les multiples cas de harcèlement sexuel qu’elle aurait subis pendant le tournage.
Blake Lively victime d’un complot ?
À la sortie du film, Blake Lively a été critiquée pour son prétendu manque de sérieux à propos des violences conjugales, pourtant au cœur de l’intrigue. L’actrice n’a abordé le sujet dans aucune interview, de nombreuses critiques lui ont été adressées sur les réseaux sociaux. Pendant ce temps, Justin Baldoni a largement mis en avant ce thème dans ses interventions publiques.
Blake Lively a cependant indiqué qu’elle suivait strictement le plan promotionnel établi par l’équipe du film.
Au même moment, d’anciennes vidéos montrant l’actrice dans des situations où elle semble désagréable ont refait surface. Face à cela, Blake Lively accuse le réalisateur du film Jamais plus d’avoir orchestré une campagne de diffamation contre elle. Sa plainte vise également les producteurs Jamey Heath et Steve Sarowitz, leur studio Wayfarer (dont Justin Baldoni est cofondateur) ainsi que trois communicants. L’actrice affirme qu’un « plan à plusieurs niveaux » aurait été conçu pour nuire à sa réputation.
Le lendemain de cette plainte, le New York Times publiait une enquête révélant plusieurs échanges d’e-mails et de messages entre les communicants engagés par Justin Baldoni.
« J’espère que mon action en justice contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques de représailles visant à nuire aux personnes qui dénoncent des fautes professionnelles et contribuera à protéger les autres qui pourraient être ciblées », a déclaré Lively dans un communiqué.
La contre-attaque de Justin Baldoni
En réponse, Baldoni a intenté une action en justice de 250 millions de dollars, accusant le Times de diffamation et d’atteinte à la vie privée en diffusant de fausses informations, entre autres plaintes.
« Le Times s’est presque entièrement appuyé sur le récit non vérifié et égoïste de Lively, le reprenant presque mot pour mot tout en ignorant une abondance de preuves qui contredisaient ses affirmations et révélaient ses véritables motivations », indique la plainte déposée par Baldoni.
En retour, Lively a intenté une action en justice concurrente, fondée sur sa plainte initiale déposée en décembre, alléguant une angoisse mentale et une détresse émotionnelle.
Les avocats de Lively ont déclaré dans un communiqué obtenu par le New York Post : « Rien dans cette action en justice ne change quoi que ce soit aux allégations avancées dans la plainte déposée par Mme Lively auprès du Département des droits civils de Californie, ni à sa plainte fédérale… Nous sommes impatients de répondre à chacune des allégations de Wayfarer devant le tribunal. »
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