Aurore Bergé et 100 femmes à la commission de la condition de la femme

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Mathéa Mierdl

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Chaque année, les Nations Unies organisent la Commission de la condition de la femme. Étant le principal organe intergouvernemental dédié à la promotion de l’égalité femmes-hommes, il prône l’autonomisation des femmes. Cette année, Aurore Bergé y est présente avec la délégation des femmes. Plusieurs personnalités comme Elisabeth Moreno, Isabelle Rome, Delphine O, Laurence Rossignol sont présentes ainsi que plusieurs organisations féministes. The Women’s Voices est présent aussi avec sa fondatrice, Cynthia Illouz.

Qu’est-ce que la CSW ? 

La Commission de la condition de la femme, « Commission on the Status of Women » en anglais, est le plus grand rassemblement mondial dédié à l’égalité de genre. C’est un organe des Nations Unies qui promeut l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes à travers le monde. Créée en 1946 par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), elle joue un rôle clé dans l’élaboration de normes et de politiques internationales en faveur des droits des femmes. Elle est fondée sous l’impulsion de l’ONU. Sa mission est d’évaluer les progrès réalisés en matière d’égalité, de proposer des recommandations et de sensibiliser les États membres aux enjeux de genre.

Les principaux objectifs de la CSW incluent la lutte contre les discriminations, la promotion de l’autonomie économique des femmes et l’élimination des violences basées sur le genre. Chaque année, elle organise une session à New York, réunissant des représentants gouvernementaux, des ONG et des experts. Ce regroupement permet de débattre des défis actuels et futurs pour l’égalité des sexes. À travers ses recommandations et résolutions, la CSW influence les politiques nationales et internationales. Ainsi, elle encourage les États à adopter des mesures concrètes pour renforcer les droits des femmes dans tous les domaines de la société.

La délégation française montre la voie sur l’égalité femmes hommes 

Depuis son premier mandat en 2017, Emmanuel Macron présente l’égalité femmes-hommes comme une « Grande Cause Nationale ». Ainsi, le 4 mars 2024, le Parlement approuve une loi permettant d’inscrire dans la Constitution le droit d’accès à l’IVG. Cette loi fait de la France le tout premier pays à intégrer explicitement l’interruption volontaire de grossesse aux droits fondamentaux. La France incarne donc un rôle important à la Commission de la condition de la femme. La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé est à la tête d’une délégation de député.es et de sénatrices et sénateurs. Accompagnée de plusieurs Organisations de la Société Civile (OSC), ce sont une centaine de femmes qui viennent promouvoir l’égalité femmes-hommes au siège de l’ONU, à New-York. Parmi elles, Cynthia Illouz fondatrice du média The Women’s Voices, Isabelle Rome, Elisabeth Moreno, anciennes ministres chargées de l’Égalité entre les femmes et les hommes, sont présentes. Les entreprises comme Accor,( Anne Sophie Beraud)  Mastercard ( Barbara Sessa) ou Engie ( Elisabeth Richard ) sont aussi représentées , les égalités des chances dans l’emploi lui tenant à cœur. De nombreuses ONG font également partie de cette délégation française. 

Aurore Bergé et Isabelle Rome à la Commission de condition de la femme, à New-York.

Dans un contexte où les droits des femmes reculent, la protection des Droits et Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR) est un enjeu majeur. Les droits humains et individuels qu’elle représente doivent être attribués aux femmes. L’ambassadrice du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères Isabelle Rome est présente notamment pour soutenir la protection des DSSR. En 2024 l’ONG We are not Weapons of War était choisie pour organiser l’événement parallèle de la France. Cette année, c’est l’association Osez le féminisme qui en a la charge. C’est l’occasion d’aborder les cyberviolences, la porno et pédopornographie ainsi que les contenus niant le consentement. Alors que de nombreuses grandes entreprises ont effectué un revirement dans leurs politiques de diversité, ces thématiques sont essentielles. 

À lire aussi:Les droits des femmes en recul dans un quart des pays en 2024, alerte l’ONU

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