Actrice incontournable du cinéma français, Virginie Efira décroche le César de la meilleure actrice devant Juliette Binoche ou Fanny Ardant pour son rôle dans « Revoir Paris ».
Depuis quelques années, elle enchaîne les rôles marquants et les succès publics et critiques, démontrant sa capacité à jouer des personnages aussi divers que complexes. Retour sur la carrière d’une actrice qui a su se faire une place dans le paysage cinématographique français.
Une actrice aux rôles marquants
Virginie Efira s’est illustrée ces dernières années en jouant des rôles marquants. Dans « Revoir Paris », elle interprète le rôle de Mia, une Parisienne qui ne parvient pas à surmonter le traumatisme d’un attentat. Dans « Les Enfants des autres », elle joue une belle-mère cherchant à trouver sa place dans une famille recomposée. Elle a également été convaincante dans un rôle de pure composition dans « Benedetta », un film signé Paul Verhoeven, où elle interprète le rôle d’une nonne lesbienne hallucinée dans l’Italie du XVIIe siècle.
La capacité de Virginie Efira à s’immerger dans des personnages aussi divers lui a permis de s’illustrer en quelques mois aussi bien face à Tahar Rahim dans « Don Juan », qu’à Roschdy Zem dans « Les Enfants des autres » de Rebecca Zlotowski. Elle a également réussi à insuffler drôlerie, gravité, chavirement et dureté à son personnage dans « Adieu les Cons » d’Albert Dupontel.
Une carrière qui a débuté dans la comédie
La carrière de Virginie Efira a débuté dans la comédie. Après des années passées à la télévision belge puis française, où elle a animé plusieurs émissions dont « Nouvelle Star », elle a fait ses premiers pas au cinéma dans « 20 ans d’écart » en 2013. Mais c’est en 2016, avec le rôle que lui offre la réalisatrice Justine Triet dans « Victoria », qu’elle bascule vers le cinéma d’auteur.
Depuis, elle enchaîne les rôles dans des films d’auteurs, devenant rapidement une des égéries du cinéma d’auteur. Elle a ainsi joué le rôle de coach sportive borderline dans la comédie « Le grand Bain » de Gilles Lellouche, de mère humiliée et amoureuse dans « Un amour impossible » de Catherine Corsini ou de flic solitaire dans « Police » d’Anne Fontaine.
Une simplicité affichée
La popularité de Virginie Efira tient également à sa simplicité affichée. Elle dégage un air franc et direct, porté par un rire sonore, qui la rend proche de son public. Elle a su se faire une place dans le paysage cinématographique français sans jamais perdre sa spontanéité et sa fraîcheur.