video – Résistance 2050 : Aurélie Jean et Amanda Sthers signent un roman qui interroge sur l’éthique scientifique

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VIDEO – A l’occasion du salon Viva Technology la scientifique numéricienne Aurélie Jean et l’auteure Amanda Sthers ont présenté, sur le stand du groupe Engie, Résistance 2050, un roman dystopique écrit à 4 mains sur l’avenir d’une société équipée de puces cérébrales qui augmentent les capacités intellectuelles.

“Notre livre parle d’un monde où 80% de la population a une puce dans le cerveau”, explique la scientifique numéricienne. Un constat de départ qui se prépare aujourd’hui.  “Cette puce existe déjà, elle sert à traiter certains symptômes des maladies comme Parkinson.”, rappelle Aurelie Jean. “Des recherches sont faites pour Alzeimer également.” Les deux auteures on alors voulu imaginer les capacités de la puce que nous connaissons à son maximum, en 2050. Cette puce prévient désormais les maladies, anesthésie la douleur, apaise, réveille, endort. Dans ce monde idéal, sexisme, racisme, discrimination et violences conjugales ne sont plus qu’un lointain souvenir.

Des dérives liées à l’éthique scientifique

Mais la puce mène également à certaines dérives importantes et dangereuses : une surveillance généralisée, un piratage des cerveaux, une perte d’individualité, des disparitions des pulsions, de la passion… “Nos émotions sont homogénéisées”, explique Aurélie Jean, spécialiste de l’intelligence artificielle. La puce permet également de contrôler les pulsions alimentaires de “pucés” et donc d’amincir la population. Le duo d’auteures a imaginé toutes ces dérives en se basant sur les avancées technologiques de ces dernières années : intelligence artificielle, implants…et sur les abus auxquelles elles pourraient aboutir. “L’idée est d’interroger le lecteur sur l’utilisation de ces technologies”, rappelle la scientifique, déjà autrice de “De l’autre côté de la Machine, voyage d’une scientifique aux pays des algorithmes “(2019) et “Les algorithmes font-ils la loi ?” (2021).

Ne se décrivant pas comme une femme portée par le scientifique, Amanda Sthers confie cependant être très intéressée par “l’idée qu’il faut créer des ponts entre la science et l’éthique“. “Si on n’y pense pas en amont, on va vers une société catastrophique”, rappelle-t-elle.

Prisons, écoles, réchauffement climatiques, complotisme, ou encore image de soi sont abordés intelligemment dans ce roman dystopique basé sur les avancées technologiques d’aujourd’hui.

Résistance 2050 est disponible aux editions de l’observatoire. 

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