Des Jeux Olympiques de 1948 à Londres à ceux de Tokyo en 2021, plusieurs athlètes féminines ont gravé leur nom dans la légende olympique, inspirant les futures sportives. Parmi elles, Fanny Blankers-Koen, Nadia Comaneci, Florence Griffith-Joyner et Emma McKeon se distinguent par leurs performances légendaires.
Fanny Blankers-Koen: la meilleure athlète du XXe siècle !
D’après l’Association internationale des fédérations d’athlétisme, la femme que l’on surnomme la “ménagère volante” en raison de son âge (30 ans) et de son statut de mère, est déclarée “meilleure athlète du XXe siècle”. Un titre mérité en effet, elle remporte lors des jeux Olympiques de Londres en 1948 quatre médailles d’or au 100 mètres, 200 mètres, 80 mètres haies et relais 4 × 100 mètres. Cependant cette recordwoman du monde au saut en hauteur et saut en longueur ne pourra pas concourir dans d’autres disciplines. En 1948, les femmes ne pouvaient participer qu’à trois épreuves individuelles. Cela ne l’empêche pas d’être la femme ayant obtenue le plus de médailles d’or lors des mêmes Jeux Olympiques.
De plus, ses victoires ont eu lieu à une époque où les femmes athlètes étaient encore confrontées à de nombreux préjugés. Les exploits de Blankers-Koen ont contribué à changer les perceptions et à ouvrir la voie pour les futures générations de femmes dans le sport.
Nadia Comaneci: reçue 10 sur 10 !
Lors des JO de Montréal en 1976, la gymnaste roumaine Nadia Comaneci surprend les juges avec un enchaînement spectaculaire aux barres asymétriques. En effet, elle est la première gymnaste à obtenir la note de 10 sur 10 aux Jeux Olympiques. Elle enchaine deux ou trois figures sans temps mort alors que les autres gymnastes n’en faisaient qu’une seule. Cette performance a obligé les juges à revoir leur système de notation.
Durant ces Jeux, Nadia Comaneci monte cinq fois sur le podium. A l’âge de quatorze ans, elle remporte trois médailles d’or et devient la deuxième plus jeune championne olympique. Ce record de jeunesse sera battu par Momiji Nishiya à l’âge de 13 ans. Elle obtient la médaille d’or au skateboard street lors des JO de Tokyo.
Son succès ne se limite pas à ses médailles, Comaneci a redéfini la gymnastique en termes de grâce, de précision et de maîtrise technique. Elle a inspiré des générations de gymnastes à viser la perfection et elle a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire olympique.
JO-1988: la fusée Griffith-Joyner
À Séoul, Florence Griffith-Joyner, surnommée “Flo-Jo”, a survolé les épreuves du 100 mètres et du 200 mètres. Elle a terminé le 100 mètres avec 29/100èmes d’avance sur Evelyn Ashford. Elle a battu la jamaïcaine Grace Jackson sur l’épreuve du 200 mètres avec une record mondiale de 21 secondes et 34/100èmes. Pourtant connue pour son 200 mètres, Griffith-Joyner impressionne les juges au 100 mètres. En effet, lors des sélections pour les Jeux Olympiques à Indianapolis, l’athlète bat le record du monde. Ce record de 10 secondes 49 reste inégalé à ce jour. Elle obtient par la suite la médaille d’or au 100 mètres, au 200 mètres et au 4×100 mètres.
En plus de ces exploits sportifs, l’athlète a laissé un héritage durable en tant qu’icône de détermination. Son impact sur l’athlétisme féminin et sur la culture populaire demeure significatif.
Emma McKeon: reine des bassins
Aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, Emma McKeon a su se démarquer. Elle a remporté sept médailles, dont quatre d’or, égalant le record du plus grand nombre de médailles remportées par une femme lors d’une seule édition des Jeux Olympiques.
La sportive a dominé dans les épreuves de nage libre, de papillon et a contribué aux succès du relais australien. Sa capacité à réussir dans plusieurs disciplines et à maintenir un niveau de performance exceptionnel tout au long des Jeux a été remarquable. Ces succès aux Jeux de Tokyo ont renforcé la position de l’Australie comme puissance en natation et ont inspiré de nombreuses jeunes nageuses à travers le monde.