En France, 32,3% des entrepreneurs du territoire français sont des femmes. Sur les 625 745 entreprises créées en 2022, 33,5% l’ont été par des femmes, contre 32,3% en 2021. Les femmes entreprennent majoritairement dans les secteurs de l’industrie de l’habillement et la fabrication de textiles, à hauteur de 76,3% et 73,4% du marché. Suivent les services personnels (68,3%), les autres industries manufacturières (67,9%) et l’aide sociale sans hébergement (66,8%). Malheureusement, une femme sur deux quitte définitivement la Tech après 8 ans de carrière.
Voici 8 femmes à suivre si vous voulez vous lancer dans les métiers de la tech et accélérer votre carrière !
Caroline Mignaux :
Caroline Mignaux, créatrice du podcast Marketing Square, est également la CEO de Reachmaker, une plateforme qui connecte les influenceurs et les entreprises en fonction de leurs profils et de leurs recherches. Reachmaker permet de gagner des abonnés, de la visibilité et du revenu sûr. “J’ai 60 % d’écoute d’hommes sur mon podcast parce qu’il y a encore trop peu de femmes qui se sont lancées en freelance.“, regrette Caroline Mignaux. Aujourd’hui, Reachmaker recense plus de 2000 inscrits, dans 50 secteurs d’activité différents.
Caroline Ramade :
“Les entreprises de la Tech façonnent le monde de demain. Nous ne pouvons pas en exclure les femmes et répéter les erreurs du passé.”, explique Caroline Ramade. “C’est en aidant les femmes à faire carrière dans la Tech que nous créerons une société plus juste.” Elle a donc créé le site d’offres d’emploi innovant 50inTech, qui met en relation les femmes de la Tech avec les entreprises les plus inclusives. 50intech propose également à sa communauté de 15 000 femmes en Europe des bootcamps gratuits, du networking et du mentorat afin qu’elles puissent accélérer leur carrière et s’épanouir. Le 50inTech Gender Score a également été créé pour aider les entreprises Tech à mesurer leur niveau d’inclusion des femmes, afin qu’elles puissent faire preuve de transparence et progresser plus rapidement.
Corinne Gondouin :
tightR est une plateforme fondée par Corinne Gondouin, qui permet de produire facilement et rapidement une boutique en ligne multimarque et multi-produits sans stock et sans logistique. 78% des internautes ont l’habitude d’acheter des produits recommandés sur les réseaux sociaux ou par leurs pairs. TightR a donc pour but de “Faire de vos followers des acheteurs de votre boutique en ligne.” 800 boutiques en ligne ont déjà été créés dont celles de Rudy Gobert, Eugénie le Sommer, ou de media comme Marmiton ou Nold, du groupe Danone.
Hela Atmani :
Palm.Ia est une société qui aide les talents et les carrières. Co-fondée et dirigée par Hela Atmani pour répondre au problème du turnover dans les entreprises : 47% des talents quittent leur entreprise au bout de 2 ans à cause d’un manque de visibilité sur leur perspective de carrière. Palm.Ia a pour but d’aider les Ressources Humaines à mieux visualiser les talents et d’aider les talents à mieux connaître leurs skills afin de recevoir des recommandations personnalisées en interne. L’application, qui a plus de 40000 utilisateurs aujourd’hui souhaite “donner exactement les mêmes opportunités et promouvoir les carrières et les talents des femmes, autant que celle des hommes.” “La diversité est un vecteur de richesse et de performance incroyable.”, explique Hela Atmani.
Sandrine Delage :
Passionnée par la Tech depuis le début de sa carrière, Sandrine Delage, responsable d’un pôle « Change Makers & Prospective » au sein de BNP Paribas, a co-fondé avec sa fille Noémie “Women & Girls in Tech” pour orienter au mieux les femmes dans les métiers du numérique. Women & Girls in Tech lutte contre le syndrome de l’imposteur trop souvent ressenti par les femmes, partage et fait mieux connaître les opportunités du monde numérique. Les événements Women and Girls in Tech réunissent des femmes et des filles de plusieurs générations, qu’elles soient professionnelles, apprenantes ou débutantes, autour des opportunités offertes par le numérique et les technologies.
Nadia Gabriel :
Trustt , lancé par Nadia Gabriel est un logiciel complet qui garanti la réussite commerciale des marques des biens de consommation. Il permet aux clients qui vendent des biens de consommation d’engager leur communauté. Il a aujourd’hui plus de 150 marques clientes. Le profil des clients de Trustt ? Des marques qui ont entre 20 et 500 collaborateurs. Nadia Gabriel ressent une réelle intention de venir en aide aux entreprises montées par des femmes. “Les femmes sont un enjeu clé”, explique-t-elle. “Il y a seulement 8% de femmes CEO dans la Tech et elles lèvent en moyenne 2 fois moins que les hommes.”
Nawel Boutarouk :
Selon Nawel Boutarouk, Olympes part d’un constat clair : les femmes partent avec 40% de moins que les hommes à la retraite alors qu’elles vivent 6 à 8 ans de plus. Cela est expliqué par les différences de salaire et l’arrêt quasi systématique des femmes pour s’occuper des enfants pendant leur carrière. Le but d’Olympes est de rendre la finance accessible, intuitive et personnalisée pour que les femmes puissent réaliser leurs projets de vie. “On part des projets et des objectifs de vie des femmes, on passe du temps avec elles pour comprendre ce qui est important pour elles à court, moyen, et long terme.”, explique Nawel Boutarouk, “Nous voulions absolument co-créer cette application avec les femmes et pour les femmes.”. Elle a donc lancé une IA permettant d’anticiper les scénarios en fonction des objectifs identifiés. Un matching est ensuite réalisé en fonction de ces objectifs et des projets éthiques et performants proposés.
Emmanuelle Larroque :
Emmanuelle Larroque a fondé et dirige social builder , qui est parti d’un problème social. Il est très compliqué pour les femmes d’aller vers les métiers et les opportunités de la tech en tant qu’entrepreneures. La plateforme développe des solutions permettant “d’orienter, de former les femmes et de les aider à créer une entreprise dans la tech.” Elle compte déjà 70.000 femmes accompagnées dans le numérique. “Seulement 5% des femmes sont fondatrices uniques de start-ups.”. 2 buts à The social builder : aider les entreprises à mieux accueillir les femmes et les soutenir dans leur projets ET aider les femmes à transitionner vers des métiers qui recrutent, évolutifs et bien payés. test orientations, proposer des formations et mettre en relation avec des pro. “On va vers les femmes, on incarne concrètement les bonnes idées. c’est en expliquant et en allant vers les femmes, qu’on arrive à dépasser les idées reçues que le numérique n’est pas un univers pour les femmes.”