Avec 43,80% de femmes présentes dans les conseils d’administration, Paris se place en première place mondiale de l’équité dans les entreprises. Cette année, Londres suit de près la capitale française et se place deuxième dans le classement.
L’égalité femmes-hommes s’accélère dans les entreprises
En 10 ans, le nombre de femmes présentes dans les conseils d’administration d’entreprises Londoniennes est passé de 12,5% à 39,10% selon une étude du FTSE 100, qui recense les 100 plus grosses entreprises de la capitale. Le gouvernement britannique félicite l’ « approche volontaire et à l’initiative des entreprises » qui permet de « devancer des pays tels que la Norvège, qui applique un système de quotas obligatoires ». En effet, la Norvège est passée en 3e position avec 38,20% de femmes dans ses conseils d’administration.
Le combat pour l’égalité loin d’être gagné dans les directions
Cependant, le Royaume Uni reste prudent sur ses chiffres et a commandé une étude au « FTSE Women Leaders Review » qui révèle que les femmes sont toujours très peu présentes dans les directions d’entreprises. En effet, sur les 100 entreprises du FTSE 100, seules 9 sont dirigées par des femmes.
Même en France, où la loi Copé-Zimmerman impose un quota de 40% de femmes aux conseils d’administration, on ne compte que 3 femmes à la direction d’entreprises du CAC40.
En ce qui concerne le FTSE 350 qui réunit les 350 plus grandes entreprises cotées en bourse au Royaume-Uni, seules 18 sont dirigées par des femmes. L’étude encourage les entreprises à se fixer un quota de 40% de femmes dans les conseils d’administration et les équipes de directions.
Liz Truss, ministre des Femmes et des Affaires étrangères du Royaume-Uni, a d’ailleurs annoncé des mesures prochaines « pour faire progresser l’égalité des femmes au travail ».